Résister à l'Islam Politique

Les droits Humains et la Charia

L'irrespect iranien pour les droits humains est vieux de plusieurs siècles. L'Islam politique est l'application de la Charia en code civile.

Les droits Humains et la Charia

L’irrespect iranien pour les droits humains est vieux de plusieurs siècles. L’Islam politique est l’application de la Charia en code civile. Le bilan de la République Islamique est pire que celui du Shah. Les femmes, les minorités ethniques et religieuses paient le prix de l’obéissance de la majorité silencieuse face au Velayat-e Faqih.

La justice Iranienne, a peur de la démocratie.

Si en Iran les choses devraient changer, il faut avant tout être conscient dans quelle mesure le fondement de la tyrannie réside dans les vastes réseaux de personnes corrompues avec un intérêt à maintenir cette tyrannie.

La démocratie, avant d’être adopté dans les institutions, est ancrée dans les mentalités. Elle est une force intérieure qui rejette le despotisme à tous les niveaux, domestiques et politiques. Elle est un état d’esprit qui respecte le libre arbitre et le compromis. Elle ne se met pas en place en trichant avec les traditions réactionnaires pour se sentir en sécurité.

La démocratie vient quand la majorité la réclame avec force et agit pour l’obtenir.

La démocratie est construite quand l’empathie et la solidarité remplacent l’apathie, l’égoïsme sectaire et le dogmatisme religieux, mais aussi la dénonciation et le mouchardage.
Un Iran démocratique doit encore être conçu et nourri.

La charia écrase les droits humains.

Voici ce que Human Rights Watch ne cesse de répéter:

Les tribunaux iraniens, et en particulier les tribunaux révolutionnaires, n’étaient généralement pas en mesure de conduire des procès équitables et utilisaient comme preuves des aveux obtenus sous la torture. Les autorités limitent régulièrement l’accès des détenus à un avocat, notamment en cours d’enquête. En juin, le pouvoir judiciaire aurait limité le droit des accusés à être représentés pendant leur procès lorsqu’ils sont poursuivis pour des crimes concernant la sécurité nationale en les autorisant à choisir le représentant légal susceptible de les représenter pendant la phase d’enquête à Téhéran dans une liste approuvée par le pouvoir judiciaire qui ne compte que 20 avocats. Aucune avocate, ni aucun avocat spécialisé dans les droits humains ne figure sur cette liste.

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