Résister à l'Islam Politique

La légitimité et facétie

Pour les ayatollahs, leur légitimité n'est que certaine. La légitimité et facétie (pitreries) n’ont jamais tué personne surtout pas les despots religieux.

La légitimité et facétie

L’ayatollah Ali Moshkini constate : « Le gouvernement iranien est le seul gouvernement légitime au monde. » Le mensonge et le ridicule n’ont jamais tué personne. ET certainement pas un ayatollah. Pour les ayatollahs, la légitimité et facétie vont de pair.

Ayatollah veut dire : signe, parole ou verset d’Allah. Moshkini n’est qu’un mullah de la pire espèce.

Téhéran, 2017

Les Iraniens aiment à écouter leurs ayatollahs et les suivent par la pratique de Marja-e taqlid. Et l’Iran se dit moderne parce que que gens ont des mobiles dans les mains. Modernité est dans les esprits , pas dans les objets.

Orgon :
Et Tartuffe ?
Dorine :
Tartuffe ? Il se porte à merveille,
Gros et gras, le teint frais, et la bouche vermeille.

Molière, Le Tartuffe, Acte I, Scène 4, 233-235.

Maudit soit celui qui dénie la liberté d’expression au nom de la purification de la race, de la religion ou toute autre assertion. Maudit soit l’obscurantisme barbare de nos mollahs qui traîne notre histoire dans la boue. Maudits soient le lâche et l’hypocrite qui laissent faire.

Ils veulent que chacun soit aveugle comme eux.
C’est être libertin que d’avoir de bons yeux,
Et qui n’adore pas de vaines simagrées
N’a ni respect ni foi pour les choses sacrées.

Molière, Le Tartuffe, Acte I, Scène 5, 319-322

En Province 1978

Intuitivement, la vue des âkhonds nous faisait froid dans le dos.

Nous craignions plus l’avènement des âkhonds que la dynastie des Pahlavi. Nous les détracteurs avions un seul point en commun : nous étions tous nés et avions été élevés dans des villes de province, loin de Téhéran, une ville plus encore américanisée qu’occidentale. Pendant toute notre enfance, Téhéran était La Grande Ville.

Les villes de province n’étaient que des bourgades endormies et rétrogrades qui suivaient les mœurs de La Grande Ville à distance. Les superstitions, les magouilles, les tartufferies des âkhonds nous étaient beaucoup plus familières en province qu’à Téhéran. Les anecdotes sur la dévotion aveugle du chiite traditionnel et sur la religiosité hypocrite de bon nombre des membres de nos familles faisaient partie de notre enfance.

On connaissait tous quelqu’un, pilier de mosquée, qui avait ruiné des familles par des prêts à taux d’usurier et qui organisait des festins religieux pour se laver de ses péchés. Les âkhonds bénéficiaient de ses largesses et lui accordaient le paradis. Ceux qui allaient en pèlerinage à la Mecque étaient des escrocs encore plus douteux car ils avaient de très grosses fautes à se faire pardonner.

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