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Championnat d’échecs féminin en Iran ?

Nazi Paikidze-Barnes refuse de participer au championnat d’échecs en Iran. Les femmes en hijab participant au championnat jouent le jeu des ayatollahs.

Championnat d’échecs féminin en Iran ?

Nazi joue aux échecs … avec une bande de tyrans moyenâgeux.

“Je ne vais pas porter un hijab !”

La championne américaine d’échecs Nazi Paikidze-Barnes refuse de participer au championnat en Iran. Elle le boycotte parce que les participantes devront porter le hijab. Pour elle : «Il est inacceptable que le championnat féminin du monde soit organisé dans un pays où les femmes ne disposent pas de droits fondamentaux et sont traitées comme des citoyennes de seconde classe ». Nazi Paikidze-Barnes a également lancé une campagne sur Change.org exigeant que la Fédération mondiale d’échecs reconsidère le choix de l’Iran comme hôte en février 2017.

Boycottez le Championnat d’échecs en Iran !

En Iran, les femmes sont des citoyennes de seconde classe et le port du hijab n’a fait qu’aggraver le fléau du harcèlement sexuel. Les femmes en hijab participant au championnat jouent le jeu des ayatollahs de Téhéran, pleinement satisfaits d’exercer une pression « soft-power » sur la population.

Le temps des méthodes douces et de la patience pour un changement dans la théocratie iranienne est révolu. Quarante ans de patience ont enseigné aux femmes iraniennes comment éviter les désagréments, les pénalités et les sanctions les visant dans la vie de tous les jours. Elles n’ont pas appris à se battre contre la discrimination entre les sexes sur un plan national ni comment s’opposer efficacement à la dictature islamique.

Avoir nommé une femme à la vice-présidence de la République Islamique est un alibi pour faire oublier l’oppression sociale qui vise particulièrement les femmes ; en apparence, le président Rouhani a dit vouloir la freiner, mais elle est toujours bien en vigueur : le contrôle des codes vestimentaires à Téhéran a durci. La police de la moralité a été renforcée et les patrouilles sévissent discrètement.

Les femmes iraniennes détestent le hijab imposé par le régime. Cependant, les débats sur le hijab cachent souvent d’autres aspects de la société iranienne et de la politique : l’oppression des minorités, les emprisonnement abusifs, le lavage de cerveau, la censure, pour ne citer que quelques-uns d’une longue liste. Dernièrement, les juges iraniens ont condamné une femme à six ans de prison pour avoir écrit un récit non publié sur la lapidation.

Malgré notre respect pour les sportives iraniennes, nous estimons que leurs efforts ne sont pas suffisants et que les changements sont encore une musique d’avenir. Nous croyons que les femmes iraniennes seront en première ligne pour se battre contre le despotisme islamique, sur le long terme.

Mais que penser de nos hommes qui se sont montrés si arrangeants avec le régime ?

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