Iran a signé les accords de Paris sur le climat (COP21), mais ce qui en fera reste obscure (probablement rien, comme tous les autres).
Du mois de février 1979 au mois de Juillet 2017 : près de quarante ans d’incompétence crasse, de manque de responsabilité. Dans ce pays où l’on se devrait de connaître la valeur de l’eau, on la gaspille allègrement et on la pollue.
Lac Ouroumieh, Zayanderud, Sad-e Karadj, Caspienne …etc. (la liste est longue, trop longue) ça vous dit quelque chose?
Si oui lisez attentivement:
l’article de RFI : De tous les défis que doit relever l’Iran, celui de l’environnement est l’un des plus urgents. Le temps presse.
Continuez avec la BBC ….
Et les dizaines d’autres articles plus récentes. A lire aussi les perles surréalistes des médias iraniens, section Farsi où, il faut apprendre à se débrouiller avec l’intox (merci à nos journalistes officiels).
Cette flaque rikiki est le feu lac Ouroumieh. La Caspienne est un dépotoir. Du Pol-e Khajou ne restera qu’une ruine sur un lit de rivière sec. Le commentaire d’un Iranien? «- Aghâ, [Khamenei] arrangera les choses, Inshalah. Tout ça, c’est la faute aux Yahoudis [juifs/Israéliens].» Peu de temps avant, ce monsieur, né en 1980, aujourd’hui enseignant dans un fac, m’avait confirmé, avec le même sérieux, que c’était la faute aux Saoudiens et aux Qataris.
Les esturgeons de la mer Caspienne en voie de disparation, eux, connaissent les fautifs. Au Khouzestan, on meurt de chaleur intense de plus de 50° c. et de l’air irrespirable. La ville d’Ahwaz, à proximité des marais, est classée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme l’une des plus polluées au monde selon un rapport de 2011. Les ayatollahs prieront pour eux s’ils trouvent le temps entre les répressions successives.