L’économie iranienne est basée sur les dogmes du Velayat-Faqih, la corruption, les bakchichs et par coups des subventions. Une forte inflation et un chômage galopant produisent un faible revenu. L’économie de la «débrouillardise» est acceptable et naturelle par la majorité des Iraniens.
Si en Iran les choses devraient changer, il faut avant tout être conscient dans quelle mesure le fondement de la tyrannie réside dans les vastes réseaux de personnes corrompues avec un intérêt à maintenir cette tyrannie.
- La démocratie, avant d’être adopté dans les institutions, est ancrée dans les mentalités. Elle est une force intérieure qui rejette le despotisme à tous les niveaux, domestiques et politiques. Elle est un état d’esprit qui respecte le libre arbitre et le compromis. Elle ne se met pas en place en trichant avec les traditions réactionnaires pour se sentir en sécurité.
- La démocratie vient quand la majorité la réclame avec force et agit pour l’obtenir.
- La démocratie est construite quand l’empathie et la solidarité remplacent l’apathie, l’égoïsme sectaire et le dogmatisme religieux, mais aussi la dénonciation et le mouchardage.
Un Iran démocratique doit encore être conçu et nourri. Ayez pitié de la nation qui accueille son nouveau dirigeant avec des trompettes, et le chasse avec des huées, uniquement pour en accueillir un autre avec, à nouveau, des trompettes.
- Entre eux, les Iraniens sont péremptoires. Au sein des familles, le despotisme domestique est monnaie courante. Il inculque des habitudes sociales que l’on appelle traditions, mais qui ne sont en fait que des réflexes sociaux rétrogrades de la peur provoquée par les despotismes: autant domestique que politique. Face à une force supérieure, l’obéissance, enrobée de flatterie crasse, prévaut. Les notions de joindre les forces pour mener des actions dans l’intérêt commun et de compromis sont encore à être compris. Le Janus bifron est made in Iran.
- Les facettes désagréables du pays restent cachées: on ne parle pas de la répression, d’exécutions, de difficultés économiques et de la corruption générale.