Résister à l'Islam Politique

La mentalité: obéissance et flatterie

Iran: face à la force supérieure, Velayat-e Faqih réactionnaire, l'obéissance enrobée de flatterie crasse, prévaut. La mentalité est tueuse de la démocratie.

La mentalité: obéissance et flatterie

De génération en génération, nous, les Iraniens, avons vécu sous la tyrannie d’une dictature et nous avons cultivé une mentalité d’irresponsables.

Pour grandir, nous devrions reconnaître nos erreurs et notre manque de maturité sociale et politique.

En Iran nous devons nous battre pour la démocratie et la liberté d’expression.
Existe-t-il une vision pour remplacer la tyrannie de la théocratie et le Velayat-e Faqih réactionnaire?
Dénonçant la tyrannie ne suffit pas. Ce n’est qu’un début.

Entre eux, les Iraniens sont péremptoires. Au sein des familles, le despotisme domestique est monnaie courante. Il inculque des habitudes sociales que l’on appelle traditions, mais qui ne sont en fait que des réflexes sociaux rétrogrades de la peur provoquée par les despotismes: autant  domestique que politique. Face à une force supérieure, l’obéissance, enrobée de flatterie crasse, prévaut. Les notions de joindre les forces pour mener des actions dans l’intérêt commun et de compromis sont encore à être compris. Le Janus bifron est made in Iran.

Si en Iran les choses devraient changer, il faut avant tout être conscient dans quelle mesure le fondement de la tyrannie réside dans les vastes réseaux de personnes corrompues avec un intérêt à maintenir cette tyrannie.

La démocratie, avant d’être adopté dans les institutions, est ancrée dans les mentalités. Elle est une force intérieure qui rejette le despotisme à tous les niveaux, domestiques et politiques. Elle est un état d’esprit qui respecte le libre arbitre et le compromis. Elle ne se met pas en place en trichant avec les traditions réactionnaires pour se sentir en sécurité.

La démocratie vient quand la majorité la réclame avec force et agit pour l’obtenir.

La démocratie est construite quand l’empathie et la solidarité remplacent l’apathie, l’égoïsme sectaire et le dogmatisme religieux, mais aussi la dénonciation et le mouchardage.
Un Iran démocratique doit encore être conçu et nourri.

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